Veilleur des sables – Gecko des sables de l’est (Stenodactylus leptocosymbotes) – Oman

Veilleur

Veilleur des sables – Gecko des sables de l’est (Stenodactylus leptocosymbotes) – Oman

 

Le gecko des sables de l’Est (Stenodactylus leptocosymbotes) est un habitant discret et insaisissable. Reconnaissable à ses grands yeux adaptés à la vision nocturne, il sort principalement la nuit pour chasser de petits insectes. Ses pattes fines et élancées lui permettent de se déplacer avec agilité sur le sable meuble, tandis que sa coloration pâle l’aide à se fondre dans son environnement. Un petit bijou d’adaptation aux conditions les plus extrêmes.

Huangshan 黄山 – Sculptures de granit au lever du jour

Huangshan

Huangshan 黄山 – Sculptures de granit au lever du jour – Chine

 

Dans le silence du petit matin, les cimes abruptes des monts Huangshan (黄山) se découpent nettement sous un ciel teinté de rose et d’indigo. Ces formations granitiques spectaculaires, forgées par l’érosion au fil des millénaires, s’élèvent comme des statues naturelles, puissantes et solennelles.
Accrochés aux falaises, les emblématiques pins de Huangshan (黄山松) défient les lois de la gravité. Leurs silhouettes tordues, parfois solitaires, parfois groupées, semblent danser avec la roche. Ces arbres tenaces s’ancrent dans les fissures du granit et incarnent la longévité et la force dans l’esthétique chinoise.
Classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, les monts Huangshan, appellés aussi « Montagnes Jaunes » sont un symbole vivant de l’harmonie entre la pierre, le végétal et la lumière.

Jeune femelle Gélada sur un cactus

Jeune

Jeune femelle Gélada(Theropithecus gelada) sur un cactus – Ethiopie

 

Le gelada, primate endémique des hauts plateaux d’Éthiopie, se distingue par un régime alimentaire presque exclusivement herbivore. Contrairement à la plupart des singes, il passe la majorité de sa journée à brouter de l’herbe, à la manière des ruminants. Plus de 90 % de son alimentation est composée de pousses, de graines, de racines, de fleurs… et même de cactus, dont il consomme les parties tendres riches en eau. Cette spécialisation unique parmi les primates lui permet de survivre dans les prairies d’altitude, où les ressources sont saisonnières mais abondantes.

Complicités du désert – Immidir , Algérie

Complicités

Complicités du désert – Immidir , Algérie

 

Deux hommes touaregs échangent un regard et quelques mots. Leurs visages burinés racontent autant d’histoires que le paysage qui les entoure — celui d’un Sahara rude mais familier, fait de pierres, de sable et de silence. Leurs chechs sombres contrastent avec la lumière éclatante du désert, filtrée par les herbes dorées de l’avant-plan.

Le Loup d’Abyssinie, sentinelle des hauts plateaux abyssins

Le

Le Loup d’Abyssinie, sentinelle des hauts plateaux abyssins

 

À la lisière du jour, dans les vastes étendues des hauts plateaux éthiopiens, une silhouette s’immobilise, attentive.
Le loup d’Abyssinie (Canis simensis) incarne l’élégance et la discrétion. Ses pas feutrés le mènent à travers les pâturages d’altitude, où il scrute chaque mouvement dans l’herbe, à l’affût de ses proies favorites.
Cette image révèle la profonde harmonie entre l’animal et son environnement : lignes douces, lumière diffuse, silence suspendu. Une scène de pleine nature, brute et apaisante.

Requin-baleine (Rhincodon typus) – Djibouti

Requin-baleine

Requin-baleine (Rhincodon typus) – Djibouti

 

Dans les eaux sombres et profondes du golfe de Tadjourah, au large de Djibouti, surgit une silhouette majestueuse : le requin-baleine (Rhincodon typus), plus grand poisson du monde. Avec une gueule béante, il filtre des milliers de litres d’eau chaque heure, prélevant le plancton et les minuscules proies en suspension dans l’océan. Malgré ses 12 à 18 mètres de long, ce géant est totalement inoffensif pour l’homme.
Son régime alimentaire est basé sur une stratégie simple mais redoutablement efficace : il nage lentement, bouche ouverte, filtrant jusqu’à 6000 litres d’eau par heure. Chaque jour, il peut ingérer plusieurs dizaines de kilos de plancton, de larves de poisson et de petits crustacés. Les eaux riches de Djibouti, notamment entre octobre et février, attirent ces colosses en quête de nourriture, offrant des rencontres rares et inoubliables.