Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Le Loup d’Abyssinie, le guetteur des hauts plateaux éthiopiens
Solitaire sur les hauts plateaux d’Abyssinie, le loup d’Éthiopie scrute l’horizon. Ce prédateur élancé, parfaitement adapté aux grands espaces d’altitude, est aujourd’hui l’un des mammifères les plus menacés du continent africain. Victime de la fragmentation de son habitat et des maladies transmises par les chiens domestiques, il ne subsisterait qu’environ 500 individus à l’état sauvage.
Bioluminescence du Krill remontant en surface à la nuit tombée, (probablement Euphausia sibogae) – Mer d’Arabie, Oman
À la nuit tombée, le krill remonte des profondeurs vers la surface, entraîné par la plus grande migration animale quotidienne de la planète. Là, balloté par les vagues, il libère une lumière froide et bleutée. Sa bioluminescence, émise par de petits organes appelés photophores, crée des éclats furtifs à la surface de l’eau. Ce scintillement, à la fois camouflage et langage, transforme parfois l’océan nocturne en une mer d’étoiles vivantes, mouvante et silencieuse.
Raies mobulas (Mobula tarapacana), Diables des mers ou géants pacifiques? – Açores, Portugal
Les raies mobula, cousines des majestueuses raies mantas, ont longtemps été surnommées « diables de mer » par les pêcheurs du monde entier.
Leur silhouette impressionnante, leurs deux excroissances céphaliques en forme de cornes, leur aiguillon situé à la base de la nageoire dorsale, et surtout leur habitude spectaculaire de bondir hors de l’eau, ont nourri bien des peurs et des légendes.
Parmi les récits les plus fantasques, on racontait que les mobulas pouvaient saisir l’ancre des bateaux avec leurs cornes enroulées pour entraîner les embarcations dans les abysses.
Inoffensives pourtant pour l’homme, elles furent aussi accusées de piéger les pêcheurs de perles ou les apnéistes sous leur immense « manteau » pour les noyer.
Ces croyances, nées de l’ignorance et de l’imaginaire marin, contrastent aujourd’hui avec la fascination que suscite leur élégance, leur puissance tranquille, et leur rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes marins.
Hermine (Mustela erminea) – France
Traquet du désert (Oenanthe deserti) sur la crête d’une dune – désert d’Arabie
Petit passereau sobre et farouche, il scrute l’horizon brûlant depuis les hauteurs, maître des sables et des silences.
Mâle Nyala de montagne (Tragelaphus buxtoni) – Montagne de Bale, Ethiopie
Timide et discret, le nyala de montagne vit uniquement sur les hauts plateaux d’Éthiopie, entre landes d’altitude, forêts de bruyères et clairières ombragées. On estime qu’il reste à l’état sauvage entre 2 000 et 4 000 individus, la majorité étant concentrée dans les montagnes du Balé, au cœur du dernier refuge de l’espèce.
Chez les mâles, la silhouette est majestueuse : plus grands, plus sombres que les femelles, ils portent de longues cornes spiralées et une crinière noire qui se dresse en cas de tension ou de parade. Ces attributs font d’eux des spectres élégants des forêts d’altitude, rares et insaisissables.
Sterne voyageuse (Thalasseus bengalensis) survolant les vagues au crépuscule – côte d’Oman, mer d’Arabie.
La lumière dorée du soir accompagne ce grand migrateur côtier, élégant et rapide, fidèle aux rivages tropicaux.
Meute de Loups d’Abyssinie en patrouille dans les montagnes de Balé (Canis simensis), Ethiopie
Cliquer pour voir l’image complète en visite virtuelle
Les loups d’Abyssinie se nourrissent presque exclusivement de rongeurs. Leur habitat se limite aux hauts plateaux et aux montagnes éthiopiennes, où la densité de rongeurs est particulièrement élevée. Dans les montagnes du Balé, où cette photo a été prise, on recense jusqu’à 6 000 rongeurs par kilomètre carré.
Ce régime alimentaire a façonné leur comportement : à la différence des autres espèces de loups, qui chassent en meute de grandes proies, les loups d’Abyssinie mènent des chasses solitaires.
Pourtant, chaque matin, avant de se disperser pour traquer leur gibier, les membres du clan effectuent ensemble une patrouille sur leur territoire.
Ce jour-là, six loups du clan Meguiti arpentaient les terres qu’ils défendent, veillant à ce qu’aucun intrus ne s’y aventure.
Poisson-fantôme arlequin (Solenostomus paradoxus) – Indonésie
Étrange et délicat, Solenostomus paradoxus défie le regard. Ce poisson-fantôme arlequin, maître du camouflage, se fond parfaitement dans les branchies des gorgones ou les herbiers marins, mimant les formes et les couleurs de son environnement. Suspendu tête en bas, il semble disparaître dans le décor, échappant ainsi aux prédateurs. Son mimétisme spectaculaire en fait l’un des plus fascinants illusionnistes des récifs tropicaux.
Concentration du Gelada (Theropithecus gelada) – Ethiopie
Couple de Cincles plongeurs (Cinclus cinclus) – Espagne
Petit oiseau des rivières vives, le cincle plongeur étonne par son mode de vie aquatique. Capable de marcher sous l’eau grâce au courant, il chasse insectes aquatiques, larves et petits crustacés sur le fond des torrents. Chez ce discret habitant des eaux fraîches, le lien du couple est renforcé par des échanges de nourriture : le mâle nourrit parfois la femelle, un geste qui scelle leur union avant la nidification.
Les snow monkeys (en japonais, nihonzaru 日本猿) ou macaques japonais (Macaca fuscata) représentent la seule espèce de primate vivant à l’état sauvage au Japon. Cette espèce est d’ailleurs endémique de l’archipel nippon. Ces singes sont principalement présents dans les régions montagneuses, à des altitudes variant de 500 à 2 500 mètres. En hiver, lorsque les températures deviennent rigoureuses, ce singe a pris une habitude surprenante : celle de se plonger dans des sources d’eau chaude afin de se réchauffer !
Continuer la lecture« Japon: Un singe à l’habitude surprenante »
Margouillat
Jeu chez le Loup d’Abyssinie (Canis simensis), Ethiopie
Deux adultes Loups d’Abyssinie s’affrontent dans une joute énergique — peut-être un jeu, peut-être un rappel des hiérarchies — sous l’œil attentif et curieux d’un jeune louveteau. Ces scènes de complicité, de force et de transmission sont le cœur du lien social chez le loup d’Abyssinie. Ici, dans la poussière et l’élan, c’est toute une société qui s’exprime.
Grand Héron (Ardea herodias) – Costa Rica
Crevette nettoyeuse de Holthuis (Ancylomenes holthuisi), Indonésie
Phrygile à tête noire (Phrygilus atriceps) venant boire au robinet – Bolivie
Tendresse envers le louveteau, Loup d’Abyssinie (Canis simensis), Ethiopie
Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), Espagne
Mâle Gélada (Theropithecus gelada), Ethiopie
Vipère de Séoane (Vipera seoanei), Espagne, Asturies
Grand Héron (Ardea herodias), Costa Rica
Renard de Magellan (Lycalopex culpaeus), Bolivie
Triton alpestre d’europe de l’ouest (Ichthyosaura alpestris alpestris)
Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), Pyrénées Espagnoles
Vautour fauve (Gyps fulvus), Pyrénées Espagnoles
Chamois Alpin (Rupicapra rupicapra rupicapra), France
Dragon de Komodo (Varanus komodoensis), Indonésie
Caloptéryx vierge (Calopteryx virgo), France