Réunion au sommet chez les éleveurs Mongols

Réunion haute en couleur pour un débat sensible

Cette photo a été réalisée en 2015 à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie

Les grands propriétaires de bétail, venus des quatre coin du pays, se réunissaient une fois de plus pour discuter des conséquences du dernier « dzud blanc» qui venait de frapper la Mongolie. Un « dzud » est un phénomène climatique, (parfois sécheresse en été, parfois hiver glacial, parfois une combinaison des deux) qui conduit à la mort de nombreuses têtes de bétails. Ces dernières années les « Dzud » se succèdent. Les pertes annuelles se comptent en millions d’animaux.

Naissance du jour sur les dunes – Désert du Rub al Khali, sultanat d’Oman


Naissance

Naissance du jour sur les dunes – Désert du Rub al Khali, sultanat d’Oman

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Lorsque la nuit cède lentement la place à la lumière, les dunes s’éveillent dans un souffle doré. Les ombres glissent le long des crêtes, les couleurs s’étirent, et le désert s’offre, silencieux, dans toute sa majesté. À l’aube, chaque vague de sable devient montagne, chaque rayon de soleil une promesse d’infini.

Traces d’humanité – Art rupestre dans le massif de l’Immidir

Traces

Traces d’humanité – Art rupestre dans le massif de l’Immidir

 

Au cœur du massif de l’Immidir, dans le sud de l’Algérie, les roches racontent une histoire millénaire. Sur les parois ocre du désert, peintures et gravures rupestres témoignent de la présence humaine à une époque où le Sahara était verdoyant. Silhouettes humaines stylisées, scènes de chasse ou de danse, animaux aujourd’hui disparus de la région — chaque trait, chaque figure révèle un fragment de vie, un lien ancien entre l’homme, la nature et le sacré. L’art rupestre de l’Immidir, discret mais puissant, prolonge la mémoire d’un monde oublié.

Mâle Nyala de montagne (Tragelaphus buxtoni) – Montagne de Bale, Ethiopie

Mâle

Mâle Nyala de montagne (Tragelaphus buxtoni) – Montagne de Bale, Ethiopie

 

Timide et discret, le nyala de montagne vit uniquement sur les hauts plateaux d’Éthiopie, entre landes d’altitude, forêts de bruyères et clairières ombragées. On estime qu’il reste à l’état sauvage entre 2 000 et 4 000 individus, la majorité étant concentrée dans les montagnes du Balé, au cœur du dernier refuge de l’espèce.

Chez les mâles, la silhouette est majestueuse : plus grands, plus sombres que les femelles, ils portent de longues cornes spiralées et une crinière noire qui se dresse en cas de tension ou de parade. Ces attributs font d’eux des spectres élégants des forêts d’altitude, rares et insaisissables.

Meute de Loups d’Abyssinie en patrouille dans les montagnes de Balé (Canis simensis), Ethiopie


Meute

Meute de Loups d’Abyssinie en patrouille dans les montagnes de Balé (Canis simensis), Ethiopie

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Les loups d’Abyssinie se nourrissent presque exclusivement de rongeurs. Leur habitat se limite aux hauts plateaux et aux montagnes éthiopiennes, où la densité de rongeurs est particulièrement élevée. Dans les montagnes du Balé, où cette photo a été prise, on recense jusqu’à 6 000 rongeurs par kilomètre carré.

Ce régime alimentaire a façonné leur comportement : à la différence des autres espèces de loups, qui chassent en meute de grandes proies, les loups d’Abyssinie mènent des chasses solitaires.
Pourtant, chaque matin, avant de se disperser pour traquer leur gibier, les membres du clan effectuent ensemble une patrouille sur leur territoire.

Ce jour-là, six loups du clan Meguiti arpentaient les terres qu’ils défendent, veillant à ce qu’aucun intrus ne s’y aventure.